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2021, l’an 2 de la e-santé ?

24 décembre 2021 | CompuGroup Medical
2021, l’an 2 de la e-santé

L’année 2020 a eu un impact important sur la e-santé qui a vu ses usages s’accélérer lors de la crise sanitaire. Celle-ci a en effet généré un formidable élan pour les acteurs de la e-santé en France avec l’émergence de nouvelles solutions ou l’accélération de la digitalisation des pratiques et interactions. Cette accélération de la numérisation de la santé s’est ensuite poursuivie en 2021 pour permettre la continuité des soins et protéger les professionnels de santé ainsi que les patients des risques de contamination.

Aujourd’hui, le numérique est devenu un outil incontournable pour l’accès aux services de santé. De plus en plus présent dans la vie quotidienne des Français, le numérique est désormais une opportunité pour offrir un meilleur accès et une meilleure qualité des soins.

Quel bilan tirer de cet an 2 de la e-santé ? Réponse autour de 4 grands thèmes :

 

Téléconsultation : un usage ancré dans le quotidien des Français

Fin 2019, seulement 6 % des patients avaient déjà eu une téléconsultation et seulement 13 % des professionnels de santé en avaient fait l’expérience. Aujourd’hui, on compte 1 million de téléconsultations par mois, avec 55 % des médecins libéraux l’ayant pratiqué en 2021.

Ainsi, alors que la téléconsultation peinait à décoller en France, la Covid-19 a boosté l’usage de cet acte de télémédecine. L’assouplissement du cadre de mise en place et de remboursement des actes et la mise à disposition gracieuse aux soignants de nombreuses solutions par les acteurs de la téléconsultation ont également permis de multiplier ces consultations à distance et développer de nouveaux usages aussi bien côté patient que professionnels de santé. En 2021, nous avons ainsi pu observer la continuité et le développement de ces usages avec l’adoption par de nombreux patients et médecins de ce mode de consultation médicale à distance.

Le baromètre 360Medics réalisé en 2021 en partenariat avec Egora, Techtomed et SimForHealth auprès de 2 400 professionnels de santé a par ailleurs révélé que 80 % des soignants interrogés ont déclaré « ne plus pouvoir se passer d’outils numériques dans leur pratique ».

En effet, pour les professionnels libéraux, la téléconsultation leur a permis de faciliter l’accès aux soins, de ne pas rompre le parcours de l’usager et de diminuer les déplacements et les rendez-vous non honorés. Pour autant, elle ne remplace pas une consultation en présentiel et doit être adaptée aux patients. La téléconsultation étant un appui complémentaire à leur activité habituelle en présentiel.  

Les patients, quant à eux, ont vu, dans la téléconsultation, des bénéfices pour la réduction des déplacements, la rapidité de la prise de rendez-vous, et le maintien du lien avec les professionnels de santé.

Les marchés des solutions de téléconsultation en France devraient ainsi dépasser les 100 millions d’euros en 2021, affirme une étude de Xerfi[1] dévoilée le 11 octobre 2021. Et à l’horizon 2025, les services de téléconsultation, les solutions de télésurveillance médicale et les outils de coordination pourraient être respectivement un potentiel de marché de 200 à 300 millions d’euros, plus de 400 millions et de 50 à 100 millions.

 

L’ouverture de Mon Espace Santé

Dans un souhait de développer les usages numériques dans le domaine de la santé, le Ministère de la santé a annoncé le 18 octobre dernier la mise à disposition, pour tous les Français, du dispositif informatisé « Mon Espace Santé ».  Priorité de la délégation ministérielle au numérique en santé (DNS) pour 2021, Mon Espace Santé pourra être créé automatiquement pour tous les citoyens à partir du 1er janvier 2022, sauf opposition.

Son déploiement futur génère par ailleurs une forte attente des usagers de la santé et s’inscrit comme la clé pour permettre d’accélérer le déploiement du numérique en santé. Déjà, les services qui seront inclus dans cet espace suscitent un fort intérêt auprès de 7 usagers sur 10 (DMP, Ameli, messagerie sécurisée (MSSanté), agenda de santé, DP) et 82 % estiment que ce nouveau service va permettre de faciliter le parcours de soins, tant au niveau des professionnels de santé que des patients[2].

Si l’espace de santé numérique sera ouvert à tous en 2022, la phase pilote de ce dispositif a commencé dès juillet 2021 auprès de la population des départements de la Haute-Garonne, de la Somme et de la Loire-Atlantique. Au total, 4 millions de personnes ont déjà pu le tester et seuls 1 % d’entre eux ont refusé l’ouverture de leur compte sur « Mon Espace Santé » comme l’a précisé Olivier Clatz, Directeur du Ségur Numérique au sein de la Délégation ministérielle au Numérique en Santé, lors de l’atelier organisé par CompuGroup Medical France sur le salon SANTEXPO de novembre 2021.

Ségur de la santé : des logiciels labellisés pour les médecins

Annoncé par le Gouvernement dans le cadre de la stratégie Ma Santé 2022 qui propose une vision d’ensemble et des réponses globales aux défis auxquels fait face notre système de santé, le plan Ségur de la santé a 2 ambitions principales. La première, améliorer l’accès aux soins des patients. La deuxième, clarifier l’offre de solutions pour faciliter la coordination des professionnels de santé et simplifier leurs démarches administratives par le biais d’une accélération du virage numérique en France. Le Ségur de la santé invite ainsi tous les professionnels de santé à se doter d’un logiciel labellisé Ségur.

L’objectif pour la médecine de ville est ainsi de donner accès, fluidifier, sécuriser et favoriser les échanges et partage de données de santé numérisées entre professionnels et patients.

Pour ce faire, les professionnels de santé sont encouragés à se doter de technologies digitales standardisées et indispensables pour faciliter les échanges de données de santé. Les professionnels de santé devront donc opter au plus vite pour un logiciel médical labellisé Ségur afin d’obtenir les critères nécessaires à la ROSP et au forfait structure 2022. Avant cela, tous les éditeurs de logiciel devront évidemment mettre à jour leurs logiciels médicaux pour obtenir ce précieux label Ségur.

Le 25 novembre 2021, l'Agence du numérique en santé a déjà référencé 3 solutions logicielles conformes aux exigences du Ségur numérique et a déjà reçu plus de 50 demandes de référencement permettant aux établissements et aux professionnels de faire financer par l'État, via un achat pour compte, l'acquisition d'un logiciel, à condition de respecter les dossiers de spécifications de référencement (DSR) établis par l'ANS.

La cybersécurité : au cœur de la e-santé en 2021

Données personnelles particulièrement sensibles, les données de santé font l’objet d’une protection renforcée notamment sur le plan juridique. Ainsi, leur protection implique de protéger à la fois leur confidentialité et leur intégrité notamment lors de leur collecte.

La protection des données personnelles et des données de santé est ainsi centrale dans le déploiement de la e-santé en 2021. Et au-delà de cette protection, la sécurisation est aussi primordiale surtout dans un contexte de référencement dans Mon Espace Santé des logiciels des principales plateformes de téléconsultation.

De fait, les professionnels de santé ont tout intérêt à mettre en place dès aujourd’hui de bonnes pratiques et à être attentif à la sécurité de leurs système informatique et logiciels. Les professionnels de santé mais également les entreprises et établissements de santé doivent donc choisir des mots de passe compliqués et les mettre à jour régulièrement, informer et sensibiliser leurs utilisateurs.

Pour ne pas avoir de problème de cybersécurité, les médecins sont en outre invités à externaliser les données de santé chez un prestataire de confiance, expert en hébergement et surtout agréé HDS (Hébergeur de Données de Santé) afin que l’hébergement soit adapté au niveau de criticité des données. De même, il est nécessaire de respecter la législation RGPD. La mise en place de la législation RGPD qui porte sur toutes les données personnelles, dont les données de santé, renforce les droits des personnes concernées par un traitement de leurs données (pertinence et proportionnalité, conservation limitée…), et confirme un principe d’interdiction de traitement des données de santé en raison de leur sensibilité.

Depuis de nombreuses années, CompuGroup Medical a fait le choix d’être son propre hébergeur agréé de données de santé afin de proposer des solutions conçues dans le respect des enjeux réglementaires sur la protection et la confidentialité des données patients. Et pour accompagner les médecins libéraux, CompuGroup Medical a conçu un livre blanc relatif à la cybersécurité.

 

[1] http://r.xerfi.info/mk/mr/KtDmXYg-FYKGtzj44PLyDU5_8g1Gioc2rUW2GyifRXmqo3J2vwSFrqprfpCy_HkGplWM86aH9YuwYgZIVwTx5eQi7W7uXkjdg1WGSvU6vlTK6V9iWieZhSo17px1

[2] https://www.france-assos-sante.org/wp-content/uploads/2021/09/CSA-pour-France-Assos-Sante-Les-Francais-et-la-e-sante-Resultats-Patients-Rapport-27Juill2.pdf


 

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